Besoins quantifiés en kWh utiles (fianaux)
en terme de services énergétiques rendus.
Il ne s'agit pas de définir des "besoins" en consommation de différents vecteurs énergétiques tels que l'électricité, les combustibles, le vent ou le Soleil, mais les besoins réels sans s'occuper à ce niveau des moyens de les satisfaire. Préoccupation qui "pollue" généralement l'identification de besoins.
Déperditions thermiques des bâtiments, ramenées au m³ chauffé.
Énergie nécessaire pour réchauffer l'eau.
Cuisson des aliments, froid (c'est de la chaleur "négative"), vaisselle pour la partie surchauffée, qu'on l'alimente en ECS ou non.
Tout processus domestique, artisanal, agricole nécessitant un apport de chaleur (fusion, soudage, cuisson...)
Ce besoin correspond à l'énergie à fournir (en W/m²) au système d'éclairage le plus performant du moment pour produire l'éclairement requis (en lux) par la réglementation pour l'activité concernée.
Toute énergie nécessaire pour mettre des masses en mouvement.
Robotique cuisine, laverie, nettoyage surfaces...
Ce besoin est normalement nul en économie cosmo-énergétique qui tend à éliminer l'industrie en la remplaçant par l'artisanat.
Le seul besoin (vital s'il en est) qui ne soit pas exprimé en énergie (kWh) mais en volume (m³).
Un bilan énergétique n'est pas la simple somme des consommations d'énergie comme on le rencontre dans la quasi-totalité des dignostics patentés et subventionnés. Ce qui ne correspond d'ailleurs, en comptabilité, qu'aux comptes de charges (classe 6 du plan comptable) qui est un compte de gestion et non un compte de bilan.
Le bilan (de l'Italien bilancio, balance) met quant à lui en balance les actifs ou emplois avec les passifs ou ressources. En comptabilité monétaire cette balace doit toujours être équilibrée, c'est à dire que toutes les ressources doivent être employées. Mais ces ressources constituant en grande partie des dettes, tous les emplois (dépenses) ne sont pas, loin s'en faut, faits sur fonds propres.
En comptabilité énergétique c'est l'inverse, et c'est toute la différence entre un € et un kWh:
Le "bilan" énergétique des diagnostics institutionnels, en ne prenant pas en compte les besoins, sont incapables de mettre en évidence ce gaspillage.
Notre bilan énergétique est donc un vrai bilan qui met en balance les besoins réels calculés avec les consommations constatées.
Cette balance n'étant pas équilibrée, nous établissons le quotient ou Taux de Couverture (TC) des besoins par les consommations. Nous distinguons les consommations d'énergie renouvelable, énergie vive, de celles d'énergie non renouvelable, énergie morte.
C'est le taux de couverture des besoins en énergie utile par la totalité des consommations mesurées d'énergie primaire, toutes sources confondues, une fois convertie en énergie finale selon les différents rendements.
La partie du TC global qui dépasse 100% révèle un "super-gaspi" car la fraction comprise entre environ 80% (pour un bâtiment standard) et 100% représente également un gaspillage qui traduit la mauvaise utilisation des apports gratuits (le solaire dit passif, que nous préférons appeler architectural, et le métabolisme animal).
Sauf autre anomalie révélée par les deux autres TC, l'écart en dessous de 100% d'un TC global mesure donc la qualité bioclimatique d'un bâtiment. Nous appelons cet écart son degré héliotrophique (du grec helios, soleil et trophein, nourrir).
C'est le taux de couverture des besoins par la seule énergie renouvelable comptée dans les intrants, hors celle qui ne peut être comptée, les apports solaires et animaux évalués par la différence à 100% du TC global.
Ce TC mesure directement la part "volontaire" de renouvelable dans la consommation d'énergie. Mais il nous sert surtout à calculer l'indice gaspi.
C'est le taux de couverture des besoins par l'énergie non renouvelable entrante. Ce TC est le complémentaire du précédent dans la formation du TC global.
L'indice gaspi est défini par notre théorème d'économie cosmoénergétique qui s'énonce:
"L'indice de gaspillage d'énergie par l'économie humaine est égal à la somme de l'énergie fossile consommée divisée par le taux de couverture des besoins par l'énergie solaire. Dans une économie cosmoénergétique, cet indice tend vers zéro."
L'indice gaspi est donc un groupement exprimé en kWh d'énergie finale qui intègre la dimension des besoins dans la détermination du gaspillage d'énergie et rapporte ce gaspillage directement à la consommation d'énergie fossile:
Ig = Consommation_fossile x besoins / consommation_solaire
...pour satisfaire les besoins d'eau, de chaleur, d'éclairage, de force motrice et d'échange d'informations.
Répertorie tous les équipements existants, leurs caractéristiques, âge, état et mesure ou estimation de leurs performances (rendements)...
C'est le total des consommations d'énergie comptabilisées, en unités physiques et monétaire, qui correspond au compte de dépenses (classe 6) d'un résultat comptable.
C'est ce total que les diagnostics conventionnels appellent à tort bilan énergétique. Ici ce total ne sert qu'au calcul (conversion en énergie finale) du passif du bilan qui sert de numérateur aux taux de couverture (TC).
... utilisables pour satisfaire les besoins d'eau, de chaleur, d'éclairage, de force motrice et d'échange d'informations.
Accès à un réseau de distribution (canalisations) pour ces fluides.
Matières solides, ou fluides en absence de réseau de distribution, livrées en vrac.
Ressources sur site raisonablement exploitables en l'état actuel de la technique.
Gisement récupérable en toitures.
Si présente, évaluation débit, qualité, protection.
Recensement des surfaces de captage potentielles.
Calcul du gisement annuel en kWh/m² pour chacune de ces surfaces.
Si envisageable, le gisement est évaluée.
Si cours d'eau.
Végétaux et ordures ménagères (méthanisation).
Améliorations étudiées en priorité car nécessitant généralement des investissements faibles pour des gains en énergie généralement inversement proprotionnels à l'investissement.
De plus, leur réalisation rend moins rentable des investiseement plus lourds qui ne sont donc envisagés qu'en second lieu, sauf à l'occasion d'une rénovation inévitable.
Tout ce qui concerne la gestion (et non son contraire la gouvernance !)
Vérification des contrats de fournitures. Optimisations tarifaires notamment en électricité.
Concerne surtout les utilisateurs. Préconisations d'informations (les gestes qui tuent et les gestes qui sauvent), de formations etc.
Conduite, entretien, équilibrages, étalonnages de robinets thermostatiques etc.
Préconisations de comptages, mise en place de tableaux de bord et de systèmes de suivi énergétique, formation des gestionnaires...
Tout ce qui permet de supprimer les temps inutiles d'utilisation des équipements existants.
Où une horloge à "cent balles" peut rapporter gros !.. le diagnostic dira combien.
Tout ce qui permet de supprimer les quantités inutiles...
Vient en second lieu après études de toutes les possibilités d'améliorer ce qui existe.
Selon les solutions d'amélioration trouvées sur l'existant, ce chapitre peut varier du tout au rien:
Bien sûr, dans le cas d'une rénovation lourde, ou d'une extenttion conséquente, ce schéma peut être boulversé.
plan.vym | 2007-11-17 | vym 1.8.1 |